1. |
Sous l'écorce
03:52
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Sous l'écorce il y a des âmes qui ne savent pas où dormir
Il y a des châteaux en flammes où plus rien ne respirte
Sous l'écorce il y a des traces de baisers rouges et de morsures
Des jardins pris dans la glace, et tant d'éclaboussures
Où que tu ailles, tu restes ici
C'est à l'intérieur que tu vis
Tu peux parcourir le pays
Où que tu ailles, tu restes ici
Sous l'écorce il y a des étoiles qui ne s'en iront jamais
Il y a des bateaux à voile échoués dans les forêts
Sous l'écorce il y a des brumes d'où les rêves refont surface
Et de tout petits jours d'écume qui te regardent en face
Où que tu ailles, tu restes ici
C'est à l'intérieur que tu vis
Tu peux parcourir le pays
Où que tu ailles, tu restes ici
Sous l'écorce...
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2. |
Chaos
02:35
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Je te suivrai jusqu'au chaos
Dans les remous des marées indociles
Les épines dressées sur la peau
Je serai ton chevalier infantile
Et dans la chaleur de nos corps mêlés
Oublier le poids de mon âme fêlée
Je te suivrai jusqu'au chaos
Dans le velours de nos amours sublimes
Et nous quitterons les enclos
Les saisons sans soleil qui nous abîment
Dans les éclats doux de nos vrais sourires
La lumière du jour ne veut plus mourir
Je t'aimerai jusqu'au chaos
Même quand l'hiver effeuille mes nerfs à vif
L'espoir d'échapper au troupeau
Dans les échos de mon cœur primitif
I'll never be the one you lock in
I'll never seem to be the one you lock in
I'll never be the one you lock in
In this maze
I'll never seem to be the one you lock in
Chaos
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3. |
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Au-delà des airs entendus
Des élans des cœurs
Dans des quartiers disparus
Tous les soirs en fleurs
Les silhouettes se mélangent
Sur les murs de la ville
La ville est remplie d'enjeux
La pluie tombe sur mes cils
Vous avez changé les données
Êtes-vous sûr(e) de vouloir quitter ?
Au-delà des rues en chantier
Au Café des Couleurs
Boire une bière en février
Et regarder ailleurs
Les demoiselles emballées
Dans des manteaux fragiles
Vous regardent passer
Dans la nuit volatile
Vous avez changé les données
Êtes-vous sûr(e) de vouloir quitter ?
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4. |
Ta bouche
03:54
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Les jardins du quartier enrobés de soleil
J'en ai rêvé debout
Dans nos t-shirts troués, sourires jusqu'aux oreilles
Nous avions rendez-vous
Déjà tu étendais dans l'herbe desséchée
Tes contours frissonnants
J'étais le grand dadais gentiment éméché
Nous n'avions pas quinze ans
Que font les pôles quand ils se touchent ?
Et comme elle semblait loin, ta bouche
Quand à la dérobade s'emmêlaient nos regards
Je brûlais de partout
Te chanter une aubade aurait semblé bizarre
Et j'encaissais les coups
D'autres nous ont rejoints, plus beaux et moins bancales
J'ai nagé dans le flou
Elle était encore loin, l'heure des premières rafales
L'heure de tenter le coup...
Que font les pôles quand ils se touchent ?
Et comme elle semblait loin, ta bouche
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5. |
La rivière
03:05
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Dans les remous en surface
Fanent les reflets d'ailleurs
La rivière est dégueulasse
Mais elle brille de l'extérieur
Entrer dans le flot
Entrer dans le lit
Entrer en réseau
entrer dans l'oubli, aujourd'hui
Et les méandres qu'elle trace
Dans nos vallées intérieures
S'insinuent dans les impasses
Où veillent nos regards rêveurs
Entrer dans le flot...
Même quand des pays de glace
Dérivent jusqu'au bord des cœurs
La rivière qui tout efface
Avale nos peines et nos peurs
Entrer dans le flot...
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6. |
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Les barges humaines au long cours dériveront encore
Vers l'horizon sans retour aux doux rêves incolores
Et le soleil intouchable oubliera d'éblouir
Les continents sous le sable où flottaient nos empires
Tous les écrits s'en iront comme des traces dans la boue
Et qui se souviendra de nous ?
Et nous n'irons jamais plus à aucun rendez-vous
Et qui se souviendra de nous ?
Les immortelles galaxies veilleront hors du temps
Nos infiniment petits sentiments apparents
Nos grands héros finiront écorchés aux genoux
Et qui se souviendra de nous ?
Et nos enfants chercheront le ciel dans les égouts
Et qui se souviendra de nous ?
Nos idoles seront bien seules sans nos gueules de hiboux
Et qui se souviendra de nous ?
Nous retournerons dormir dans les roses et les choux
Et qui se souviendra de nous ?
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7. |
La vie est ailleurs
04:00
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8. |
Off
05:57
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Comme on tourne autour des jours
Hachés par la machine
A démonter le temps
Tant et tant que change le cours
Des rivières clandestines
Qui échauffaient le sang
Partir en vrilles et en loopings
Ne plus toucher la terre
Ne plus marcher dans la combine
Ne plus rien foutre en l'air, non !
En périphérie des rings
Tournoyer dans l'absence
Renoncer au combat
Lâcher prise quand l'aube intime
Rappelle à l'existence
Des gens comme toi et moi
Partir revoir notre Atlantide
Sous les lames océanes
Ne plus trembler devant le vide
Ne plus tomber en panne, non !
Partir en vrilles et en loopings
Ne plus toucher la terre
Ne plus marcher dans la combine
Ne plus rien foutre en l'air, non !
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